Biennale de Venise 2009 dans la ville

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Les expositions de la Biennale ne se cantonnent pas à ces deux lieux emblématiques que sont les Giardini et l’Arsenale.

De nombreuses oeuvres sont aussi montrées dans la ville, parfois dans
des lieux habituellement fermés ou interdits au public. La plupart du
temps, ces espaces d’exposition sont gratuits.

Muni du plan « officiel », en faisant attention aux horaires et jours
d’ouverture, arpentez les rues et laissez-vous surprendre par des
palazzi méconnus, des églises désaffectées, des universités ou centres
de recherche que vous ne pourrez voir qu’à cette occasion.

Alors, même si vous n’aimez pas l’art contemporain profitez de la Biennale pour découvrir découvrir une Venise différente!

D’abord, mon coup de coeur pour cette Biennale 2009 : la Lituanie, qui expose dans la Scuola Grande della MIsericordia (Cannareggio).
J’étais déjà passée plusieurs fois dans ce quartier tranquille,
regrettant que ce grand bâtiment désaffecté soit désormais inaccessible
au public.
Là, mon rêve est devenu réalité, et l’installation de Zilvinas
Kempinas, « Tube », résonne de façon particulièrement poétique avec ce
grand palais.

On voit ici ces bandes magnétiques tendues formant un tube qui traversent le bâtiment dans sa longueur, au sol.

Et quand on traverse soi-même le « tube » ajouré, on perçoit la Scuola à travers ses bandes horizontales :

Les néons de l’escalier, de différentes couleurs, nous amènent vers le premier étage.On y trouve un événement dit « collatéral » à la Biennale, « Est-West
divan », présente des oeuvres d’art contemporain venues d’Afghanistan,
d’Iran et du Pakistan qui soulignent les liens tissés à travers les
siècles entre les traditions artistiques vénitiennes et l’héritage
persan.Une exposition de photographies illustre notamment ces relations,à la fois réelles et imaginaires, entre l’est et l’ouest.

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Dans Dorsoduro, le palazzo Zenobio,
ancien Collège Arménien (Fondamenta del Soccorso), est un havre de
tranquilité, avec son jardin, son église, et les différentes ailes du
vaste bâtiment.

 

    Le jardin est bordé de sculptures.

A l’étage noble, on peut encore  admirer la richesse de la décoration baroque :

Avec ses fresques en trompe l’oeil :

Cette année, les oeuvres venues d’Arménie ne m’ont pas semblé d’un grand intérêt.

Mais j’ai découvert là un artiste qui m’a particulièrement touchée, le coréen Atta Kim. Il travaille sur le temps et l’éphémère.

Des photographies grand format de villes comme Paris, Prague ou Berlin
sont prises avec un temps d’exposition très long (8h), qui fait
disparaître les objets en mouvement. Plus l’objet se déplace vite, plus
il a tendance à disparaître. Les trottoirs sont donc vides de piétons,
les voitures ont disparu des rues. Le projet « ON-AIR » montre ainsi que
tout ce qui vit disparaît avec le temps (« disappearance is the truth of
being »).
Cette vérité est
illustrée de façon encore plus frappante dans la série   » Monologue of
Ice », où l’on voit des statues de glace fondre et disparaître peu à peu
(photographies d’un portrait de Mao, ou des soldats de terre-cuite
chinois), illustrant ainsi la vanité du désir d’éternité. Une vidéo
nous montre un superbe Parthénon de glace fondre inexorablement et
s’effondrer bruyamment, pour se réduire à une grande flaque d’eau sur
une bâche.
Je n’ai pas de photo à vous montrer, mais vous trouverez certainement des images sur le web…Directement sur le Grand Canal, les touristes ne pouvaient pas manquer de remarquer le sous-marin russe placé  devant l’université Ca’Foscari jusu’au 22 octobre. Il s’agit du projet
Sub Tiziano, du russe Alexander Ponomarev.Je vous cite en vrac et à la va-vite d’autre événements et lieux intéressants de cette Biennale 2009 :- Le couvent Saint Côme et Saint Damien (Giudecca), reconverti en
centre de recherche théâtral, et qui abritait pour l’occasion un
pavillon palestinien.
– Les prisons qui jouxtent le palais des Doges
– Le Palazzo Malipiero
– L’église San Stae
– L’université Ca’Foscari, qui présentait cette année de nombreuses oeuvres de l’américain Bruce Nauman
– Les anciens entrepôts de sel, sur les Zattere

etc. etc.

Enfin, plusieurs musées  profitent de la période de la Biennale pour proposer des événements exceptionnels.

La Fondation Peggy Guggenheim a ainsi construit sur la terrasse donnant sur le grand Canal une oeuvre « baroque » :

 

Attention, le musée est envahi par la foule le mardi, jour de fermeture des autres musées.

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Nous en avons aussi profité pour aller visiter la Palazzo Fortuny, qui n’est ouvert qu’au moment où il présente des expositions.

 


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