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60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Susanne Wenger. Une artiste contemporaine qui a su conserver son lien profond avec la religion et la culture yoruba. Elle utilise de nombreux médiums et techniques. 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Susanne Wenger

Susanne Wenger

Susanne Wenger ou Adunni Olorisha est née le 4 juillet 1915 à Graz en Autriche et morte le 12 janvier 2009, à l’âge de 93 ans à Oshogbo. C’est une artiste autrichienne et notamment une sculptrice et illustratrice qui a résidé au Nigeria.
Elle suit les cours de l’École d’Arts Appliqués à Graz et elle étudie à l’Académie des beaux-arts de Vienne. Dans ses débuts, elle réalise des couvertures de magazines.

Elle vit en Italie puis en Suisse, mais c’est à Paris qu’elle rencontre son futur mari Ulli Beier. Après leur mariage, ils partent pour le Nigéria. 

Susanne Wenger contracte la tuberculose au Nigeria, mais par chance, elle guérit grâce à l’intervention d’une herbaliste Yoruba. Et donc, après cet épisode, elle se tourne vers cette religion et devient même prêtresse Yoruba. Elle divorce et se remarie en 1959. Ainsi, elle devient la gardienne de la forêt sacrée d’Osunvière Osun à Oshogbo.

Batik

Le batik de cire de Susanne Wenger se compose d’un mélange de peinture textile, de tissu et de teinture à l’indigo. Elle se sert de cette pratique pour ses thèmes de la mythologie yoruba.
Les batiks de Susanne Wenger sont exposés dans le monde entier, notamment avec son fils adoptif Sangodare Gbadegesin Ajala mais aussi lors de nombreuses expositions personnelles.

Oshogbo, patrimoine mondial de l’UNESCO

Wenger a oeuvré pour préserver la culture Yoruba. En qualité de gardienne de la forêt sacrée d’Osun, elle y crée des sculptures et fonde une école d’art Nouvel Art Sacré. De nombreuses sculptures sont aussi placées par des artistes locaux. On y trouve aussi plus de 40 sanctuaires. De nombreux artistes issus du New Sacred Art Movement sont devenus des artistes connus tels que Adebisi Akanji, Buraihmoh Gbadamoshi, Kasali Akangbe, Ojewale Amoo, Rabiu Abesu et bien d’autres encore.
Depuis 2005, la Forêt sacrée d’Osun-Oshogbo est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Récompenses

• 2001, Ordre d’argent de l’art et de la science de la République fédérale d’Autriche,
• 2004, la plus haute distinction de la Styrie, décernée par le gouverneur du Land,
• 2008, membre de l’Ordre de la République fédérale par le gouvernement nigérian.

Fondation Susanne Wenger

Créée en 1995, mais c’est seulement en 2011 que la Fondation Susanne Wenger à Krems est rouverte grâce à l’aide du gouvernement de Basse-Autriche. Son but est de préserver l’héritage de l’artiste. Son art et sa philosophie de vie sont mis en avant. La visite de la Fondation Susanne Wenger peut être visitée dans le cadre de visites guidées spéciales pour les groupes et lors d’événements.

Fondation Susanne Wenger
Au KunstQuartier du Krems Art Mile
Steiner Landstraße 3
3500 Krems / Autriche

Exposition 100 ans de Susanne Wenger

Les enfants adoptifs de Susanne Wenger sont donc deux célèbres artistes batik. Lors de cette expo, en 2015, Sangodare Gbadegesin Ajala et Doyin Olosun ont proposé un atelier batik. Et de nombreuses œuvres de Suzanne Wenger étaient aussi exposées.

Informations 60e Biennale de Venise 2024 : Susanne Wenger

60e Biennale de Venise 2024 : Susanne Wenger
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billetterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024

Voir aussi notre article sur le fils adoptif de Susanne Wenger : Sangodare Gbadegesin Ajala

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Sangodare Gbadegesin Ajala

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Sangodare Gbadegesin Ajala. C’était un prêtre et herboriste, mais aussi un artiste qui a réalisé des batiks.

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Sangodare Gbadegesin Ajala

Sangodare Gbadegesin Ajala (1948-2021)

Il est né le 24 août 1948 et il est mort le 29 octobre 2021. Il est le premier enfant d’un prêtre Sango. Shango est la divinité de la foudre et du tonnerre. Sangodare Gbadegesin Ajala est initié par son père aux rituels du Sango.

Puis à 12 ans, après la mort de son père, il est confié à Susanne Wenger. Sangodare Gbadegesin Ajala est, donc, un enfant adopté par Wenger. Il commence à peindre très jeune sous les yeux de Wenger. Il puise son art dans ses origines nigériennes, dans la culture yoruba, mais aussi dans sa propre spiritualité.

Batik

Sangodare a exposé ses batiks dans le monde entier, notamment avec sa mère adoptive Susanne Wenger, mais aussi lors d’expositions personnelles.

Osogbo, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO

Jusqu’à sa mort, Sangodare Gbadegesin Ajala s’est occupé de gérer la restauration des sanctuaires et des sculptures monumentales créées par sa mère adoptive Susanne Wenger. La Forêt sacrée d’Osun-Oshogbo est un site du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Exposition 100 ans de Susanne Wenger

Les enfants adoptifs de Susanne Wenger sont 2 célèbres artistes batik. Lors de cette expo, Sangodare Gbadegesin Ajala et Doyin Olosun ont proposé un atelier batik. De nombreuses œuvres de Suzanne Wenger étaient aussi exposées. 

Informations 60e Biennale de Venise 2024 : Sangodare Gbadegesin Ajala

60e Biennale de Venise 2024 : Sangodare Gbadegesin Ajala

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Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Salman Toor est un artiste pakistanais qui vit à New York. Il peint des moments intimes, et d’autres moins, de la vie quotidienne de jeunes hommes homosexuels et de couleur.

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Salman Toor

Dans ses oeuvres, Salman Toor représente des scènes de vie urbaine queer. Dans ses tableaux, les couleurs sont vives et saturées pour traduire l’émotion. La tendresse est souvent présente dans son travail. Le spectateur a aussi la sensation d’une certaine empathie de l’artiste vis-à-vis des personnages de ses tableaux. Le vert est la couleur prépondérante de l’artiste. Il n’utilise pas de modèles, de représentations, mais il travaille de mémoire. Il peint souvent ses amis dans ses toiles.

Salman Toor

Salman Toor est né en 1983 à Lahore, au Pakistan. Enfant, il dessinait des amis imaginaires. Après le collège, il part étudier à l’Ohio Wesleyan University et en 2006, il réussit son baccalauréat ès arts (BA). Ensuite, en 2009, il obtient son diplôme MFA du Pratt Institute de Brooklyn.

Du 30 septembre 2021 au 16 janvier 2022, dans le cadre d’une résidence d’artistes à la Frick Collection, le projet Living Histories: Queer Views and Old Masters a vu le jour. Les quatre artistes sont Doron Langberg, Salman Toor, Jenna Gribbon et Toyin Ojih Odutola. Chacun des 4 artistes présente une œuvre inédite en conversation avec les peintures de la collection Frick. Le but est de mettre en avant le genre et l’identité queer. Museum Boys (2021) de Salman Toor se retrouve avec à ses côtés Officier et Fille riante (1655 -1660) et Maîtresse et servante (1666-1667) de Johannes Vermeer.
En 2022, une expérience similaire a vu le jour au Baltimore Museum of Art. Cette fois, les oeuvres de Salman Toor se trouvaient en conversation avec des maîtres anciens.
Les peintres tels que Caravage, Rubens, Van Dyck et Watteau ont inspiré Toor.

Museum Boys (2021) de Salman Toor

Texte issu de l’article sur le site THE FRICK COLLECTION 

Officier et de la Fille qui rit de Vermeer

Museum boys, Les garçons du musée de Salman Toor s’inspirent des échanges domestiques calmes des peintures de Vermeer. Dans un espace allégorique rempli de sculptures imaginaires, une figure fantomatique au premier plan sourit timidement à un homme partiellement habillé au deuxième plan. Cela fait écho à l’ambiance de flirt ivre de l’Officier et de la Fille qui rit de Vermeer.

La Maîtresse et de la Servante de Vermeer

Le sentiment d’arrivée et d’anticipation reflète l’échange entre les personnages de la Maîtresse et de la Servante de Vermeer. Alors que les objets des peintures de Vermeer illustrent l’influence croissante de la République hollandaise sur le commerce international, la ménagerie surréaliste de la peinture de Toor évoque la mythologie queer et le pillage colonial. L’amoncellement d’objets et de membres dans la vitrine entre les personnages – un motif récurrent dans l’œuvre de l’artiste – signifie l’avidité, la luxure et l’épuisement, une orgie consumériste, frénétique, réorganisée et recompilée pour un espace de musée. La vitrine laisse entrevoir un aspect plus sombre des sujets prospères de Vermeer, bénéficiaires du commerce mondial des épices, de la porcelaine et bien plus encore.

Description de Museum Boys

La tenue élégante de Museum Boys – un chapeau à boucle, un châle pâle, une boucle d’oreille en perles – fait référence au costume des tableaux de Vermeer. Tout cela pendant qu’un assortiment de bustes d’allure européenne et bouddhiste se tient solennellement en sentinelle devant une pierre tombale islamique à l’arrière-plan. Réunissant un amour du récit, des questions de propriété culturelle et une taxonomie queer, Museum Boys de Toor est un regard sensuel et oblique sur le monde canonique des anciens maîtres.

Texte issu de l’article sur le site THE FRICK COLLECTION 

Illustrations de Salman Toor

Salman Toor a illustré le livre d’Amitav Ghosh de 2021, Jungle Nama.

Résumé de Jungle Nama d’Amazon
Jungle Nama est l’adaptation en vers d’Amitav Ghosh d’un épisode de la légende de Bon Bibi, un conte populaire dans les villages des Sundarbans…

C’est l’histoire du riche marchand avare Dhona, du pauvre Dukhey, de sa mère et de Dokkhin Rai, un esprit puissant qui apparaît aux humains sous la forme d’un tigre, de Bon Bibi, la déesse bienveillante de la forêt, et de son frère guerrier Shah Jongoli…

Premier livre en vers d’Amitav Ghosh, Jungle Nama évoque les merveilles du Sundarban à travers sa poésie, accompagnée d’œuvres d’art époustouflantes du célèbre artiste Salman Toor. Il s’agit d’une édition enluminée d’un fabuleux conte populaire que tout amateur de livres voudra posséder.

Informations 60e Biennale de Venise 2024 : Salman Toor

60e Biennale de Venise 2024 : Salman Toor

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Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

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60e Biennale d’Art de Venise 2024 : River Claure. Ce photographe bolivien nous propose deux séries, Warawar Wawa, une adaptation du Petit Prince de Saint-Exupéry et Mita qui nous montre le vide laissé par l’exploitation minière des Andes boliviennes.

60e Biennale de Venise 2024 : River Claure

Warawa Wawa 2019-2020

La série photographique Warawar Wawa (2019-2020) est donc une adaptation du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. Etant donné qu’en aymara, la traduction du mot prince n’existe pas. River Claure choisit le mot Warawar pour star et celui Wawa pour enfant. Le photographe place l’histoire dans les paysages de Bolivie et notamment dans le désert de sel, Salar de Uyuni. 
L’artiste transpose le roman Le Petit Prince, dans la culture bolivienne. Ainsi, les portraits et les paysages sont réels et le spectateur a l’impression de plonger dans un tableau vivant. 

Mita 2022 -2024

Les photos sont prises sur des sites miniers à Llallagua, Uncia et Catavi en Bolivie. Les minéraux qui ont été exploités sont l’argent, l’étain et le zinc. Mais après une exploitation de plus de 500 ans, il ne reste que des villes construites autour de cette industrie minière.
Les deux grands-pères de River Claure étaient mineurs dans une mine d’argent. Puis, ils sont partis pour la ville à la recherche de meilleures conditions de vie, etc. Pour River Claure, Mita est un projet anachronique, les images percutantes semblent annoncer la fin du monde, elle parle aussi de l’histoire de sa famille. Elles interrogent aussi sur les conditions et les répercussions du colonialisme.

River Claure

Il étudie les arts du spectacle au lycée. Et très vite, il se rend compte de l’importance des images. Ensuite, en 2017, il quitte Cochabamba, en Bolivie, pour aller étudier à Madrid, en Espagne. River Claude s’est questionné sur ses racines. Il a aussi remarqué que la Bolivie n’était représentée que sous le point de vue des occidentaux. A travers son travail, River Claude nous montre donc la Bolivie avec son propre regard d’autochtone.
Je ne peux pas expliquer l’identité des Andes, mais je peux ouvrir la porte à un monde dans lequel l’ancien et le nouveau, le traditionnel et le moderne, le spécifique et le global cohabitent.  Il est plus puissant de parler de choses que l’on connaît, il est plus puissant de parler de choses que l’on ressent. C’est pourquoi il est plus efficace lorsque des personnes proches des sujets peuvent les développer et les photographier. Les mots du photographe traduisent bien son état d’esprit. En regardant ses photos, on trouve donc une certaine poésie, des émotions.

A noter

Le livre de photos Warawar Wawa est sorti en 2020 et le texte du Petit Prince est traduit pour la première fois en aymara.
Le spectateur peut très vite faire des analogies entre le roman d’Antoine de Saint-Exupéry et les photos de River Claure. Par exemple, les restes d’avion, etc. A vous d’en trouver d’autres. 

Informations 60e Biennale de Venise 2024 : River Claure

60e Biennale de Venise 2024 : River Claure
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Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

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60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Santiago et Rember Yahuarcani. A travers leurs œuvres, ils transmettent les mythes, les rites de la culture amazonienne et de leur peuple Uitoto.

 

 

Santiago et Rember Yahuarcani à la Biennale 

Rember et Santiago Yahuarcani sont présents pour la première fois à la biennale de Venise.

Le père a su transmettre à son fils, les histoires et son amour du peuple Uitoto dont il est issu.  

Santiago Yahuarcani

Il est né et vit à Pebas au Pérou en 1960. C’est le père de cinq enfants et notamment de Rember. Santiago Yahuarcani est un peintre et sculpteur autodidacte. Il appartient au clan Aimeni de la nation Uitoto au nord de l’Amazonie. L’artiste peint la jungle, mais surtout la terreur endurée par ses ancêtres dans les exploitations de caoutchouc. Ses œuvres sont la mémoire des communautés indigènes. D’importants déplacements des groupes ethniques ont suivi, tandis que des milliers d’Indiens sont morts suite à des maladies apportées par les Blancs.

Rember Yahuarcani

Rember Yahuarcani est né en 1985 à Pevas et il réside aujourd’hui à Lima au Pérou. C’est un artiste peintre, écrivain, mais c’est aussi un narrateur, tout comme son père Santiago Yahuarcani et sa grand-mère. Il raconte et garde aussi un réel attachement à sa terre et à son peuple Uitoto. Dans la plupart de ces toiles, les animaux, les plantes, les esprits, les humains de la forêt amazonienne sont bien présents.

Informations 60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Santiago et Rember Yahuarcani

60e Biennale de Venise 2024 : Santiago et Rember Yahuarcani
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Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Pacita Abad. Pour ses œuvres, en général colorées, elle s’inspire des différents peuples rencontrés lors de ses voyages dans 62 pays. 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Pacita Abad

Les trois peintures matelassées de grande taille de 1994 et 1995, présentées à la Biennale de Venise, font partie de sa série Immigrant Experience.
Son œuvre de grande taille, Filipinas in Hong-Kong de 1995, est une acrylique sur toile cousue et matelassée et elle mesure 270 x 300 cm. L’artiste a peint un paysage urbain et social (Hong-Kong). Et elle a fait figurer des travailleuses philippines le jour de leur repos dominical, mais aussi des gratte-ciel et des magasins de luxe.

Pacita Abad

Pacita Abad est née le 5 octobre 1946 à Basco et elle est décédée le 7 décembre 2004 sur l’île de Batan aux Philippines.
C’est une artiste peintre qui a voyagé dans plus de 62 pays et elle a séjourné dans 11 de ces pays. Pacita Abad a réalisé plus de 5000 œuvres. Beaucoup d’entre elles ont été présentées dans des expositions personnelles, mais aussi collectives. Ses réalisations sont de style trapunto. C’est-à-dire qu’elle coud et bourre ses toiles peintes plutôt que de les tendre sur un cadre.
A noter que l’artiste a peint un pont de 55 mètres à Singapour. L’Alkaff Bridges est la dernière œuvre réalisée par l’artiste, quelques mois avant sa mort. Voir les photos sur son site.

Informations 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Pacita Abad
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Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024

La 81e Mostra de Venise 2024 se déroule du 28 août au 7 septembre au Lido di Venezia.

La présidente de la 81e mostra

La présidente du jury est Isabelle Huppert, actrice française, plusieurs fois récompensée par la Mostra, en 1988, 1995 et 2005.

Le jury

Outre Isabelle Huppert, présidente du jury, actrice

• James Gray : réalisateur et scénariste américain
• Andrew Haigh : réalisateur, scénariste et producteur britannique
• Agnieszka Holland : réalisatrice et scénariste polonaise
• Kleber Mendonça Filho : réalisateur et scénariste brésilien
• Abderrahmane Sissako : réalisateur et scénariste mauritanien
• Giuseppe Tornatore : réalisateur, scénariste et producteur italien
• Julia von Heinz : réalisatrice et scénariste allemand
• Zhang Ziyi : actrice Drapeau de la République populaire de Chine

Les premiers Lions d’or

• Le réalisateur australien Peter Weir sera récompensé du Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière.
• Sigourney Weaver sera également récompensée d’un Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière.

Les fims présentés en compétition et hors compétition

Beetlejuice Beetlejuice ouvre la Mostra de Venise 2024. Un film réalisé par Tim Burton avec Michael Keaton, Winona Ryder, Catherine O’Hara, Justin Theroux, Monica Bellucci, Jenna Ortega et Willem Dafoe.

En competition

• The Room Next Door – Pedro Almodóvar avec Tilda Swinton et Julianne Moore
• Campo di battaglia – Gianni Amelio
• Leurs enfants après eux – Ludovic & Zoran Boukherma, un film adapté du prix goncourt de Nicolas Mathieu
• The Brutalist – Brady Corbet
• Jouer avec le feu – Delphine & Muriel Coulin
• Vermiglio – Maura Delpero
• Iddu (Sicilian Letters) – Fabio Grassadonia & Antonio Piazza
• Queer – Luca Guadagnino, avec Daniel Craig, une romance gay
• Love – Dag Johan Haugerud
• April – Dea Kulumbegashvili
• The Order – Justin Kurzel
• Maria – Pablo Larraín, avec Angelina Jolie dans le rôle de Maria Callas
• Trois amies – Emmanuel Mouret
• Kill the Jockey – Luis Ortega
• Joker: Folie à deux – Todd Phillips avec Joaquin Phoenix et Lady Gaga
• Babygirl – Halina Reijn
• I’m Still Here – Walter Salles
• Diva futura – Giulia Louise Steigerwalt
• Harvest – Athina Rachel Tsangari
• Youth (Homecoming) – Wang Bing
• Stranger Eyes – Yeo Siew Hua

Hors competition – Fiction

• Beetlejuice Beetlejuice – Tim Burton (opening film)
• Se posso permettermi (Capitolo II) – Marco Bellocchio (short film)
• Il tempo che ci vuole – Francesca Comencini
• Phantosmia – Lav Diaz
• Maldoror – Fabrice du Welz
• Broken Rage – Takeshi Kitano
• Baby Invasion – Harmony Korine
• Cloud – Kiyoshi Kurosawa
• Finalement – Claude Lelouch
• Allégorie citadine – Alice Rohrwacher & JR (short film)
• Wolfs – Jon Watts
• L’orto americano – Pupi Avati (closing film)

Hors competition – Non-Fiction

• Apocalypse in the Tropics – Petra Costa
• Bestiari, erbari, lapidari – Massimo D’Anolfi & Martina Parenti
• Why War – Amos Gitai
• 2073 – Asif Kapadia
• One to One: John & Yoko – Kevin Macdonald & Sam Rice-Edwards
• Separated – Errol Morris
• Israel Palestine on Swedish TV 1958-1989 – Göran Hugo Olsson
• Russians at War – Anastasia Trofimova
• TWST/Things We Said Today – Andrei Ujica
• Riefenstahl – Andres Veiel
• Songs of Slow Burning Earth – Olha Zhurba

Hors competition – Series

• Disclaimer – Alfonso Cuarón
• Los años nuevos – Rodrigo Sorogoyen
• Families Like Ours – Thomas Vinterberg
• M – Il figlio del secolo – Joe Wright

Hors competition – Projections spéciales

• Leopardi. Il poeta dell’infinito – Sergio Rubini
• Master and Commander: The Far Side of the World – Peter Weir (2003)
• Beauty Is Not a Sin – Nicolas Winding Refn (short film)

Biennale College del Cinema

• The Fisherman – Zoey Martinson
• January 2 – Zsófia Szilágyi
• Honeymoon – Zhanna Ozirna
• Il mio compleanno – Christian Filippi

Site officiel
La Mostra de Venise, par venise1.com
Infos pratiques de la Mostra, par venise1.com

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Omar Mismar. L’artiste présente de nombreuses œuvres telles que

• Ahmad and Akram protecting Hercules, Ahmad et Akram protégeant Hercules (2019-2020),
• Parting Scene, Scène de séparation(2023),
• Fantastical Scene, Scène fantastique(2019-2020),
• Hunting Scene, Scène de chasse (2019 – 2020),
• Two Unidentified Lovers in a Mirror, Deux amants non identifiés dans un miroir( 2023).

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Omar Mismar

Omar Mismar est un artiste syrien qui utilise des images récupérées puis les retravaille. Et ensuite, il crée des mosaïques. Bien souvent, ses réalisations ont une connotation historique, politique, etc.

1 Ahmad and Akram protecting Hercules, Ahmad et Akram protégeant Hercules (2019-2020)

Elle montre deux hommes qui protègent de la destruction une mosaïque d’Hercule au musée de la mosaïque de Ma’arra en Syrie. Il faut savoir que ce musée a été bombardé en juin 2015 lors d’une opération militaire.

2 Parting Scene, Scène de séparation (2023)

Scène de séparation représente Ahmad, Firas, Mostafa, Yehya, Mosaab qui tentent de s’interposer face au pillage d’œuvres dans un musée en Syrie.

3 Fantastical Scene, Scène fantastique (2019-2020)

Dans cette œuvre Scène fantastique, l’artiste inverse les têtes de lion et de taureau, mais Omar Mismar ne change pas les corps.

4 Hunting Scene, Scène de chasse (2019-2020)

Cette œuvre est extraite d’une vidéo YouTube. Derrière la balustrade, on peut voir une scène de guerre,, une bombe larguée sur Daraya.

5 Two Unidentified Lovers in a Mirror, Deux amants non identifiés dans un miroir (2023)

Cette image de deux amants est bien sûr une image interdite et jugée contre-nature au Liban.

Omar Mismar

Sur le site de l’artiste Omar Mismar vous pouvez lire son CV.  

Informations  

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Omar Mismar
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Nour Jaouda propose trois œuvres textiles :

• Roots in the Sky, Des racines dans le ciel,
• If the Olive Trees Knew, Si les oliviers savaient,
• Silent Dust, Poussière silencieuse.     

Nour Jaouda est présente à la Biennale pour la première fois.

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Nour Jaouda

Nour Jaouda superpose des morceaux de tissus colorés en les cousant à la main, puis elle utilise des teintures végétales pour enfin créer des pièces textiles de grande taille. L’artiste puise dans ses souvenirs personnels pour réaliser ses oeuvres. Trois réalisations sont exposées à l’arsenal de Venise :

• Roots in the Sky, Des racines dans le ciel,

  

  

  

• If the Olive Trees Knew, Si les oliviers savaient,
• Silent Dust, Poussière silencieuse. 

Nour Jaouda

Nour Jaouda est une artiste libyenne qui vit et travaille à Londres et au Caire. L’artiste trouve son inspiration dans la personnification des oliviers du poème de Mahmoud Darwich, écrivain palestinien. Les thèmes contenus dans le poème sont le déracinement, la résilience, la destruction et la régénération, etc.

Texte de Jessica Gerschultz sur l’artiste

Pour appréhender le travail de Nour Jaouda, voici un extrait du texte de Jessica Gerschultz sur l’artiste : : Les figuiers appartenant à la grand-mère de l’artiste à Benghazi, en Libye, donnent leur élan poétique aux trois textiles exposés à la Biennale. Fortement attachés au lieu, les arbres contiennent et incarnent des souvenirs. Jaouda recrée leurs éléments botaniques à travers des tissus qu’elle déconstruit, teint dans des tons terreux et recousu en tapisseries sculpturales. Elle s’inspire de la personnification des oliviers par le poète palestinien Mahmoud Darwich pour la conceptualisation et le titre. Ces œuvres sont traversées par des notions de déracinement et de résilience, de destruction et de régénération, et d’intemporalité. Les teintures végétales possèdent leur propre force et leur imprévisibilité pour activer l’œuvre. Les tissus somptueusement superposés de Jaouda résonnent de couleurs à la fois profondes et éthérées, ombragées et luminescentes, aussi infiniment texturées que la mémoire elle-même. 

Informations 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Nour Jaouda
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Naminapu Maymuru-Blanc est une artiste du peuple aborigène Yolŋu. Elle expose ses œuvres pour la première fois à la Biennale. 

Naminapu Maymuru-Blanc à la Biennale de Venise

Naminapu Maymuru-Blanc utilise la peinture, la sculpture, la sérigraphie et la gravure, mais aussi le tissage et le batik. Elle peint sur de l’écorce, des poteaux commémoratifs et de la toile. Et elle y incorpore du gapan sacré (ocre blanche) qu’elle étale avec un marwat (pinceau fin traditionnel en cheveux humains) et une brochette en bois. On y trouve très souvent des étoiles. Pour l’artiste, les étoiles représentent les âmes Maŋgalili passées, présentes et futures. 
Elle expose avec d’autres artistes comme Marlene Gilson et Archie Moore.

Naminapu Maymuru-Blanc

Naminapu Maymuru-Blanc est née en 1952 à Djarrakpi, au sein du clan Maŋgalili du peuple Yolŋu. 
C’est donc une artiste Yolŋu du nord-est de la Terre d’Arnhem, dans le nord de l’Australie. Initiée par son père, ainsi, elle apprend à peindre des miny’tji qui sont des motifs sacrés du clan. Très vite, elle réalise ses propres créations et est reconnue pour son travail.
En plus de son travail d’artiste, elle enseigne aux jeunes leur culture afin de la faire perdurer.

Informations 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Naminapu Maymuru-Blanc
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Maya Gelfman présente quatre oeuvres issues de The Shanghai Series.

Maya Gelfman à la Biennale 2024

Exposition Swatch Faces 2024, Maya Gelfman

Swatch Faces 2024 présente une sélection de six anciens artistes en résidence du Swatch Art Peace Hotel à Shanghai, dont Maya Gelfman (Israël) de juin à septembre 2023. Mais aussi Luo Bi (Chine), Juan Pablo Chipe (Mexique), Chiachio et Giannone (Argentine) et Jiannan Wu (Chine).

Maya Gelfman

Maya Gelfman est une artiste qui utilise la peinture, l’installation et le street art, etc. Les quatre peintures de sa collection The Shanghai Series sont :

• Amidst the comings and goings of life 1, Au milieu des allées et venues de la vie 1,
• Amidst the comings and goings of life 2, Au milieu des allées et venues de la vie 2,
• Inhabiting the currents of life 1, Habiter les courants de la vie 1, 
• A new dream begins to rise 2, Un nouveau rêve commence à naître 2. 

Interview 60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Maya Gelfman

Quelles suggestions artistiques et personnelles ont inspiré la création de la série ?

Je me suis immergé dans la ville, l’invitant à inspirer mon travail. J’ai marché dehors pour capturer le rythme et l’atmosphère. J’ai parlé aux gens. Le rythme et l’énergie de 24 millions de personnes ont repoussé les limites de mon processus comme une inondation et m’ont poussé à l’action. Ma pratique est volontairement spontanée. J’utilise des outils somatiques pour m’engager et interagir directement avec l’environnement.

Quel a été l’impact de votre expérience au Swatch Art Peace Hotel à Shanghai sur votre carrière ?

Pouvoir s’appuyer sur l’équipe et la structure de la résidence était essentiel pour accompagner cette immersion profonde, me permettant de me concentrer exclusivement sur le processus, sans distractions quotidiennes. Je n’avais jamais visité la Chine et Shanghai s’est révélée très inspirante. La peinture a servi de moyen de traiter et de traduire cette expérience profonde en art. Cette période restera un bon souvenir.

Suite de l’interview  Maya Gelfman

Comment le thème de cette édition et le projet Swatch Faces 2024 résonnent-ils dans vos œuvres ?

J’ai expérimenté de nombreuses facettes du fait d’être « étranger »,« étranger », « différent ». Cette expérience m’a conduit à trois décisions cruciales : travailler dans différents domaines, pratiquer la pleine conscience pendant des décennies et accepter la vie d’artiste nomade. En tant que fille de parents immigrés qui ont fui la Moldavie pour se sentir plus en sécurité, j’ai fait l’expérience directe de ce que signifie être en marge, en grandissant dans une famille laïque, dans un quartier à prédominance religieuse. Mon meilleur et unique ami était queer – nous étions deux marginaux essayant de nous en sortir. Remettre en question les chemins traditionnels et suivre une vocation doit être une affaire de famille.

Quelle est la distance entre la rue et le street art des prestigieux espaces d’exposition vénitiens ?

D’un point de vue artistique, le passage du dedans vers le dehors me maintient en tension. Naturellement, la route impose vitesse et adaptabilité, tandis que le tunnel privilégie la minutie. Chaque environnement remet en question les modes de pensée habituels, présente des besoins uniques et stimule de nouvelles idées. Ce qui reste inchangé, c’est la pratique.

Texte d’Ilaria Solari publié le 19/04/2024.

Informations 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Maya Gelfman
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Maya Gelfman

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Mataaho Collective est couronné d’un Lion d’or. Mataaho Collective est un collectif maori qui se compose Bridget Reweti, Erena Baker, Sarah Hudson et Terri Te Tau.

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Mataaho Collective

Mataaho Collective est donc un collectif néo-zélandais. Le 20 avril 2024, elles reçoivent un Lion d’or, lors de leur première exposition à la Biennale d’Art de Venise en 2024.
Leur installation Takapau (2022) contient des sangles en polyester tissées et grillagées. Elle doit être regardée sous tous les côtés pour pouvoir observer les jeux d’ombres et de lumière, etc.
C’est un tissage monumental, tout à fait étonnant. The Guardian a décrit cette réalisation comme un magnifique auvent d’une grande complexité. 

Mataaho Collective 

Le collectif Mataaho est originaire d’Aotearoa en Nouvelle-Zélande. Ces 4 femmes : Bridget Reweti, Erena Baker, Sarah Hudson et Terri Te Tau travaillent ensemble depuis 2012. Elles réalisent des concepts et utilisent des matériaux tels que des couvertures en faux vison (Te Whare Pora), des bâches en plastique bleues cousues (Kiko Moana), etc. 

Bridget Reweti

Bridget Reweti est une artiste néo-zélandaise, photographe, mais aussi conservatrice et rédactrice en chef de l’ATE Journal of Māori Art.
Elle a obtenu une maîtrise en arts visuels maoris avec mention très bien à l’université Massey de Palmerston North. Bridget Reweti est également détentrice d’un diplôme d’études supérieures en muséologie de l’université Victoria de Wellington.

Erena Arapere-Baker

Erena Arapere-Baker est une artiste plasticienne néo-zélandaise, mais aussi maître de conférences en arts visuels maoris à Toioho ki Apiti, université Massey basée à Palmerston North.
Elle possède une maîtrise en arts visuels maoris avec mention très bien à l’université Massey, Palmerston North en 2009.

Sarah Hudson

Sarah Hudson est une artiste néo-zélandaise, elle est d’ailleurs co-fondatrice du Kauae Raro Research Collective et membre de Mataaho Collective.
En 2010, elle obtient une maîtrise en beaux-arts avec grande distinction à l’université Massey

Dr Terri Te Tau

Terri Te Tau est une artiste néo-zélandaise, membre du collectif Mataaho Collective. Par ailleurs, individuellement, elle écrit des science-fictions.
En 2015, elle réussit son doctorat en beaux-arts à l’université Massey de Palmerston North. De plus, elle détient aussi un diplôme d’études supérieures en arts visuels maoris et une licence en arts visuels maoris de l’université Massey.

Informations 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Mataaho Collective
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Mataaho Collective

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Marlene Gilson. Cette artiste appartient à la nation Wadawurrung. Première exposition des oeuvres de cette artiste à la Biennale.

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Marlene Gilson

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Marlene Gilson appartient, donc, à la nation Wadawurrung, qui est un peuple aborigène australien qui vit dans la région près de Melbourne. Sa grand-mère va lui transmettre l’histoire du Wathaurung. Elle commence à peindre en convalescence, suite à une maladie.
Les peintures de l’artiste sont un témoignage des communautés et de la culture des autochtones. De même, elles racontent des récits historiques, mais aussi le lien profond de Marlene Gilson avec cette terre et ses ancêtres.
Ses paysages très détaillés retracent la vie de ses ancêtres et des communautés aborigènes dans leur vie quotidienne. On peut aussi dénombrer des évènements tels que l’Eureka Stockade 1854, mais aussi des personnages comme William Buckley (1780-1856. Dans ses oeuvres, beaucoup de lieux sont représentés comme les chutes de Moorabool, les chutes Lal Lal, etc.

Wadawurrung

Nation Wadawurrung,

La nation Wadawurrung, Wathaurong, Wathaurung et Wadda Wurrung est donc un peuple aborigène australien qui vit dans la région près de Melbourne, dans l’État de Victoria. En 1835, commence la colonisation européenne du territoire de Wadawurrung. Les aborigènes résistent donc à ce phénomène, ce qui entraîne de nombreux conflits, mais aussi le massacre d’aborigènes. 25 clans différents parlent la langue Wathaurong. La coopérative aborigène de Wathaurong met en avant le patrimoine culturel de Wadawurrung.

William Buckley

William Buckley est un condamné qui s’est échappé de la colonie de Sullivan Bay en décembre 1803. Alors qu’il est donné pour mort, les femmes autochtones intègrent Buckley parmi elles et le nomment même chef.  Il faisait, donc, partie de la communauté  Wadawurrung. Pendant 32 ans, il règle différents conflits et il est le témoin de guerres. En 1835, il est gracié…

Révolte Eureka

La rébellion d’Eureka de 1854 est initiée par les mineurs d’or de Ballarat, en Australie. Ils se sont rebellés contre l’autorité coloniale du Royaume-Uni et il faut noter 34 victimes parmi les mineurs, dont 22 sont décédées.
De nos jours, la tour Eureka de Melbourne fait référence à la révolte Eureka. Elle est composée de verre bleu et de rayures blanches pour rappeler le drapeau Eureka. Quant à la couronne en verre doré avec une rayure rouge, elle représente le sang versé sur le champ aurifère.

Peter Lalor

Peter Lalor , chef des rebelles, deviendra président de la Chambre à l’Assemblée législative de Victoria. Dans cette bataille, il perd son bras gauche. 

Informations 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Marlene Gilson
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Marlene Gilson

 

 

 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Mario Tozzi. C’est donc la deuxième fois que le tableau Le peintre 1931 est visible à Venise, car il a déjà été exposé à la 17e Biennale, en 1932.

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Mario Tozzi

Mario Tozzi n’est pas un inconnu pour la Biennale puisqu’il était déjà présent en 1932, 1938 et 1942, 1948, 1952 et 1954…

La nature morte, le paysage ou le portrait sont des thèmes souvent abordés par l’artiste. Il utilise des motifs géométriques tels que le cylindre, le cône et la sphère, mais aussi des lignes simples. Dans ses compositions cubistes, on note l’utilisation de clairs-obscurs.

Mario Tozzi

Mario Tozzi est né le 30 octobre 1895 à Fossombrone en Italie. Sa famille déménage à Suna, une ville piémontaise, alors que Tozzi n’avait que 8 ans. Très tôt, il est attiré par le dessin, mais son père l’encourage à faire des études de chimie. Il va les abandonner et se tourner vers sa passion. En 1913, il s’inscrit à l’Académie des Beaux-arts de Bologne. Il y fréquente Morandi, Licini, Sepo…
Après son mariage avec l’étudiante française Maria Teresa Lemaire en 1919, il s’installe à Paris, place Saint-Germain-des-Prés. Il expose ses toiles dans de nombreux salons. Mario Tozzi est aussi l’un des membres fondateurs du Groupe des Sept. Tout comme Campigli, De Pisis, Paresce, De Chirico, Savinio et Severini. Ils sont surnommés les Italiens de Paris.
En 1936, il retourne à Rome et exécute plusieurs fresques. Ensuite, en 1960, il s’installe à Suna dans la maison familiale. Dans cette période, il réalise Fonds blancs, des peintures et des lithographies en couleurs qui représentent des têtes de femmes. Puis, en 1971, il retourne à Paris pour se rapprocher de sa fille et de ses petits-enfants. Le 8 septembre 1979, il décède à Saint-Jean-du-Gard, en France.

Informations 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Mario Tozzi
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Maria Bonomi

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Maria-Bonomi. Pedra Robat 1974, deux blocs de bois de grandes tailles. Ils sont gravés et l’artiste s’inspire des sculptures de jade vues à Pékin.

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Maria Bonomi

Pour une meilleure compréhension, il faut penser à mettre les sous-titres, puis régler la langue. 

En 1964, elle a participé avec d’autres artistes et notamment Volpi pour le pavillon brésilien lors de la 32e Biennale internationale de Venise. L’artiste a présenté 25 vingt-cinq œuvres. Mais aussi, à de nombreuses Biennales de São Paulo avec ses créations Tropicália, Sex Appeal et Sappho, Tetraz 2005 La Niéce, Love Layers 2007. Pendant la 60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Maria-Bonomi, Pedra Robat 1974, ses deux oeuvres sont visibles à l’arsenal. 
Maria touche des choses vraiment belles, les transformant en porteuses d’un sens dessiné autour de l’expérience qu’elle a elle-même vécue. C’est l’action qui est porteuse du sens, pas du monde sont les mots d’Ana Maria Belluzzo historienne de l’art brésilien, sur l’artiste Maria Bonomi.

Maria-Bonomi

Elle est née en 1935 à Meina, en Italie, d’un père italien et d’une mère brésilienne. C’est une artiste d’après-guerre et contemporaine. Elle est spécialisée dans la gravure abstraite sur bois. Ses oeuvres sont de grande dimension, le spectateur remarque la puissance des incisions mais aussi les différences de couleur.
Pendant plus de 50 ans, elle a participé à l’histoire culturelle du Brésil. Elle a utilisé la gravure sur bois et l’impression sur bois. Ensuite, elle va utiliser ses procédés sur d’autres matériaux tels que l’argile et le ciment, le papier, le métal et bien d’autres encore, etc.
Ainsi, dans les années 1970, l’artiste a réalisé une impression sur une robe. Et ce n’est pas tout. Jugez par même, elle a aussi créé les décors et les costumes pour la pièce de théâtre Diálogos de Salomé com São João Batista, mise en scène par Sergio Ferrara. Maria-Bonomi a reçu des récompenses en arts visuels, et en scénographie, avec notamment le trophée de l’Associação Brasileira dos Críticos de Arte.
Cette artiste est donc une figure de référence sur la scène artistique brésilienne. Durant sa carrière, de nombreuses fois, elle a participé à des débats, des commissions dans le but de promouvoir l’art brésilien.

Quelques oeuvres

Liste non exhaustive d’oeuvres classées par ordre chronologique. 

De 1980 à 2004

• 1980 et +, série Epigramas qui sont des objets en cuivre, aluminium ou laiton.
• 1989  Futura Memoria, Mémoire du futur, un panneau en terre-ciment.
• 1994/1998 Construção de São Paulo, Construction de São Paulo se compose de deux cubes de béton. Ils sont visibles dans la station de métro Jardim São Paulo.
• 1996 Metempsicose, Métémpsychose au Jardin Botanique de Rio de Janeiro. Cette oeuvre représente des mannequins recouverts de canettes d’aluminium tandis que des bouteilles de soda forment les chapeaux.
• 2002 Sculpture, Ginete Serasa, aluminium gravé mesurant plus de 4,50 m de hauteur,
• 2003 As Letícias, Les Letitias, deux sculptures sur roues en aluminium pour la résidence de  Leticia Amaral. Tetraz est une installation collective. Maria Bonomi utilise donc le mythe de l’oiseau Tetraz. Son but est de dénoncer les problèmes liés à la dévastation de la nature et nous interpelle sur la brièveté de la vie. L’oeuvre se compose de couteaux enfoncés dans des caisses de terre. Sur les murs, des images de maladie ainsi que des coupures de journaux. Et au-dessus, on trouve aussi des objets coupants, etc. 
• 2004 L’Epopeia Paulista, Epopée de Sao Paulo se compose d’objets, d’images… qui relatent l’histoire de l’immigration à Sao Paulo.

De 2006 à 2014

• 2006 Lors de la Coupe du Monde de Football en Allemagne, Bonomi et dix autres artistes ont présenté l’art du football brésilien à l’ambassade du Brésil. 
• 2007, Plexus est une œuvre d’art moulée en aluminium. Selon l’artiste, Plexus est une expérience sensorielle dans laquelle j’ai cherché à révéler un corps dans le groove.
• 2009 Amor Inscrito, Amour inscrit est une sculpture en fonte d’aluminium. Pour l’artiste, les rainures de cette œuvre font référence à des expériences d’actes d’amour.
• 2010 Favela est en aluminium, tandis que Paris Rilton est coulée en bronze, fer et aluminium et exposée sur des miroirs. Aleph est, quant à elle, une gravure en métal qui symbolise le début(1e lettre de l’alphabet hébreu) et elle fait aussi référence à l’univers…
• 2011 Criação Incessante, Création incessante présente 300 œuvres de Maria Bonomi. Avec certaines oeuvres qui utilisent les médias numériques. Gravure sur bois A Ponte, Le Pont mesure environ 1,70 x 2,60 m.
• 2012 Navegar é Preciso, La voile est nécessaire, 2012 est en bronze et réalisée sur la base de la proue d’un navire, elle se trouve dans les jardins du Palácio dos Bandeirantes à São Paulo.
• 2014, l’installation Circumstantiam, une oeuvre éphémère. Composée de 15 gravures sur bois…A travers cette création, l’artiste nous parle de la préservation de l’environnement et de la pollution de la planète.

Livres

Maria Bonomi – La dialectique 2016 Éditions du Griffon EAN : 9782880061111

Résumé

Monographie de référence : la chronique illustrée de l’itinéraire personnel et esthétique de l’artiste brésilienne Maria Bonomi.

Précurseur dans le domaine de la gravure abstraite sur bois, à partir d’une étude minutieuse des rapports qui concilient ses discours et ses pratiques.

 

Miguel De Almeida– Maria Bonomi 2017 Editeur Lazuli EAN 9788578651336

Résumé : L’art brésilien des dernières décennies s’est habitué à la présence critique et créative de Maria Bonomi. Que ce soit en tant qu’enregistreuse, agitatrice ou polémiste, elle fonde toujours ses interventions sur une base esthétique, voire politique, dans l’idée que l’artiste est capable d’interférer – ou d’améliorer – l’environnement avec sa vie et son œuvre.

Bonomi se trouve ainsi confrontée à deux situations défavorables au tempérament brésilien : elle est artiste d’enregistrement et polémiste (elle prend position). Et c’est une femme. On sait qu’au Brésil l’encouragement à la concorde est un vice, presque une discipline, encouragé depuis les bancs de l’école, équivalant à quelque chose de semblable à une morale distinctive du pays, où la voix dissidente, en solo ou en chœur, n’attire pas immédiatement sympathie, accordée à une autre de nos habitudes : préférer le standardisé au différencié ; nous sommes victimes de notre intransigeance et de notre épuisement face à l’étranger. Et Bonomi est un artiste d’enregistrement à une époque incapable de comprendre le genre dans sa poétique stricte, ses multiples actions ; Parce que nous sommes dans une époque dictée par l’économie, la gravure est perçue comme un produit difficile à attribuer.

Maria Bonomi: da Gravura à Arte Pública , de Mayra Laudanna et Leon Kossovitch, publié par Edusp et Imprensa Oficial ISBN 13: 9788531410246
Le livre permet de comprendre l’oeuvre de l’artiste et il se divise en trois chapitres.

Informations,60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Maria Bonomi 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Maria Bonomi
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Maria Bonomi

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Lydia Ourahmane et son oeuvre L’entrée (1901-2021). Elle se compose d’une porte en bois d’origine et aussi d’une deuxième porte qui contient cinq serrures.

Lydia Ourahmane à Venise

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Lydia Ourahmane

 

Extrait de l’article descriptif sur Lydia Ourahmane de Khushi Nansi sur le site de la Biennale de Venise.

Lydia Ourahmane a donc toujours connu le mouvement ; la fugacité est la façon dont on lui a appris à vivre. Elle a déraciné et recréé entièrement son appartement loué à Alger, voulant être « chez elle » lorsque les frontières ont été fermées à cause de la pandémie.
L’entrée (1901-2021) comprend deux portes fonctionnelles. Dans la deuxième rue de la mer, la porte en bois d’origine (1901) est issue d’un plan d’appartement typiquement parisien, car l’occupation française voulait qu’Alger ressemble à la France. La deuxième porte métallique, dotée de cinq serrures, a été ajoutée dans les années 1990, pendant la guerre civile. Incarnant un effondrement des deux moments. L’entrée légèrement entrouverte est une invasion architecturale de la confiance collective qui avait été construite, à nouveau brisée lors de la guerre d’indépendance… Il est chargé de tension psychologique, car quand elle se sentait plus paranoïaque, elle fermait davantage de serrures pour se sentir en sécurité. Désormais réutilisé par des amis, l’appartement et ses objets « restitués » se sont depuis installés. Selon Ourahmane, le débarrasser de l’entrée d’origine était cathartique.

C’est la première fois que le travail de Lydia Ourahmane est présenté à la Biennale Arte.
Khushi Nansi

Lydia Ourahmane

Lydia Ourahmane utilise les médias et la vidéo, des sculptures, mais elle réalise aussi des interventions publiques, des conférences, etc.

Informations 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Lydia Ourahmane
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Rodas et sa fille Isídrez sont des céramistes paraguayennes. Première présentation des oeuvres de Julia Isídrez et de sa mère Juana Marta Rodas, à l’arsenal, dans le cadre de la Biennale. 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Rodas et Isídrez

Attention, pour une meilleure compréhension de la vidéo, il faut régler les sous-titres puis choisir la langue française.

Elles ont participé à de nombreuses expositions au Paraguay et à l’international. Leur culture est issue de la culture indigène Guarani. A travers leurs oeuvres, elles rendent hommage à la nature, au patrimoine et à la culture du Paraguay.    

Juana Marta Rodas

Juana Marta Rodas est née le 8 février 1925 et elle est morte le 8 août 2013. La céramique est une histoire de famille, puisqu’elle apprend cette technique par sa mère et sa grand-mère. Elle-même a enseigné son savoir à sa fille Julia Isídrez.

Julia Isídrez

Julia Isídrez est une artiste paraguayenne qui est née le 16 février 1967. C’est aussi la fille de Juana Marta Rodas. Dans son enfance, elle a appris auprès de sa mère, puis à son adolescence, elle crée ses propres réalisations.
Elle réside dans la demeure ancestrale devenue la Casa Museo Juan Marta Rodas-Julia Isídrez dans la ville d’Itá, au Paraguay. Elle y crée ses oeuvres et en plus, depuis 2008, elle transmet son savoir dans des ateliers et des démonstrations. 

Récompenses pour Juana Marta Rodas et sa fille Julia Isídrez

1994 : Grand Prix, Biennale de Martel pour les arts visuels, Centre Culturel de la Ville d’Asunción au Paraguay
1998 : Prix Villa de Madrid. Espagne
1999 : Julia Isidrez et Juana Marta Rodas : premier prix Prince Claus, Amsterdam-Pays-Bas
1999 : Prix du Meilleur Artisan d’Art de l’Unesco
2001 : Prix d’art traditionnel, Coopérative universitaire, Paraguay
2008 : Prix Lorenzo Berg Salvo, Université pontificale catholique du Chili, Santiago
2009 : Grand-Croix de l’Ordre National du Mérite, France
2014 : Distinction : Master of Art, Centre Culturel de la République-El Cabildo Paraguay
2018 : Prix Carlos Colombino, Paraguay
2021 : Médaille du mérite : « Maîtres artisans » de l’Institut paraguayen des métiers d’art
2021 : Certificat de licence Marca País, première femme ambassadrice de marque nationale dans le domaine des arts, Paraguay

Informations 60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Rodas et Isídrez.

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Rodas et Isídrez.
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 

A voir aussi L’art de la céramique est une grande tradition chez les Guaranis 

 

 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Luo Bi présente Flower of Abundance, une animation en 3D qui comporte des plantes. 

Luo Bi à la Biennale 2024

Exposition Swatch Faces 2024, Luo Bi

Luo Bi fait partie de l’exposition Swatch Faces 2024 à l’arsenal de Venise.
Swatch Faces 2024 présente une sélection de six anciens artistes en résidence du Swatch Art Peace Hotel à Shanghai dont Luo Bi (Chine) de mars à mai 2023. Mais aussi Maya Gelfman (Israël), Juan Pablo Chipe (Mexique), Chiachio et Giannone (Argentine) et Jiannan Wu (Chine).

Luo Bi

Luo Bi est une artiste de nationalité chinoise. Elle est capable de générer des animations par ordinateur et des images de la nature.
« Avec mon travail, je cherche à explorer les expériences et les sentiments partagés au-delà des frontières culturelles et spécifiques (humains, plantes et autres), ainsi que les défis et opportunités communs auxquels nous sommes confrontés en tant qu’entités symbiotiques sur Terre. » sont les mots employés par l’artiste pour présenter son travail.
A travers ses représentations de plantes dans ses oeuvres l’artiste veut attirer l’attention du spectateur sur la biodiversité, mais aussi la protection de l’environnement. Elle veut aussi faire prendre conscience que chacun de nous a un rôle à jouer.

Informations 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Luo Bi
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024

 

 

60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Lidy Prati est une artiste autodidacte. Elle réalise des peintures abstraites, géométriques et colorées. Première présentation à la Biennale, des oeuvres de l’artiste issues de la série Composición. 

60e Biennale de Venise 2024 : Lidy Prati

Extrait de l’article sur Lidy Prati de Nicolas Cuello sur le site de La Biennale de Venise. 

Lidy Prati (Lidia Elena Prati) était une peintre, designer et critique d’art connue pour être l’une des rares femmes à pratiquer l’art concret dans les années 1940. La série Composición de Prati illustre son intérêt pour l’expérimentation de la tension entre les formes géométriques – qui comprenaient généralement des cercles, des rectangles et des carrés – basées sur l’exaltation de la surface de l’espace pictural. L’artiste a produit cette tension à partir de l’intermittence des couleurs, des tailles et des rythmes avec lesquels elle a organisé perceptuellement les formes géométriques sur la toile… Dans ce format, Prati a reconnu de plus grandes possibilités d’élargir ses recherches sur le pouvoir expressif de la peinture, l’autonomie des formes et les valeurs inventives, ignorant finalement la fonction descriptive du sens. Nicolas Cuello

Lidy Prati 

Lidia Elena Prati est née à Resistencia, en Argentine, en 1921 et est morte le 19 août 2008 à Buenos Aires. En 1936, elle est initiée à la culture et à l’art en résidant chez son oncle, Francisco Prati. Ensuite, en 1938, elle réussit son diplôme d’enseignante, puis en 1942, retourne vivre chez ses parents, à Buenos Aires. L’artiste Tomás Maldonado lui donne des cours, ils se marient et ensemble, ils participent à des expositions. Après leur séparation, elle voyage en Europe avec ses parents. Ensuite, lors de son divorce, elle ne peint plus, mais dessine. Elle exerce différents métiers tels que graphiste et maquettiste, créatrice de vêtements et de bijoux… Et de 1971 à 2001, elle travaille pour le ministère argentin des relations extérieures, etc. Par contre, à partir de 1960, elle intègre plusieurs hôpitaux psychiatriques. 

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60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Lidy Prati
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.

Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.

Billeterie  Biennale d’Art de Venise 2024